Créer un cadre d’expression et de dénonciation des violations des droits humains par les jeunes à travers le Slam et la déclamation. Tel était l’objectif poursuivi à travers l’organisation du ”Concours de Slam pour les droits humains” par Amnesty International Bénin. L’art est une arme dont beaucoup ignorent l’efficacité. Il a un pouvoir tellement fort qu’il suscite le changement si bien sûr, son usage est bien fait.
Cette initiative, qui sonne comme un changement de registre pour la communication, donne l’opportunité aux jeunes de se sentir libres de dénoncer avec les mots et à travers des vers, les violations de droits humains qui ont cours dans leurs communautés respectives. Il s’agit d’un moyen plus efficace pour les jeunes de se libérer et s’exprimer, mais en même temps, une opportunité de les mettre en compétition de façon à leur donner un centre d’intérêt et une raison pour militer individuellement ou au sein d’une organisation de défense des droits humains.
Après les auditions régionales ayant réunies un trentaine de personnes, la finale s’est déroulée le vendredi 13 août au siège d’Amnesty International Bénin. Cinq jeunes slameurs étaient en compétition devant un jury aguerri composé de : Sandra ADJAHO, Actrice culturelle et militante des droits humains ; Gopal DAS, slameur béninois et Landry Angelo ADELAKOUN, juriste et militant des droits humains.
A l’issue des prestations, Didier-Marie AÏKPE de Porto Novo est sorti vainqueur de la première édition du concours.
Nous publierons très prochainement l’intégralité des cinq textes proposés par les finalistes. Il s’agit pour nous d’une manière de célébrer le talent de ces artistes au service des droits humains mais aussi de les promouvoir.