Journée mondiale contre la peine de mort : table ronde de discussion des leaders religieux/traditionnels sur la vindicte populaire

[vc_row][vc_column][vc_column_text]DECLARATION DES LEADERS RELIGIEUX/TRADITIONNELS

Les leaders religieux et traditionnels et les Organisations de la Société Civile réunis à l’institut français de Cotonou ce mercredi 10 octobre 2018 dans le cadre de la célébration de la 16ème  journée mondiale contre la peine mort organisée par Amnesty International Bénin et l’Ambassade de France avec le soutien technique de la communauté Sant ‘Egidio et l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture, réaffirment leur croyance en la sacralité de la vie humaine.

Au terme des discussions qui ont tourné autour de l’urgence de l’éradication de la vindicte populaire qui devient de plus en plus récurrente dans notre société et qui constitue en même temps une atteinte et une violation manifeste portée à la vie de l’être humain, nous nous engageons à :

  • Poursuivre l’éducation à la préservation de la vie humaine conformément aux préceptes religieux/traditionnels qui reconnaissent et promeuvent la sacralité de la vie humaine.
  • Continuer la sensibilisation des populations sur la sacralité de la vie humaine conformément aux saintes écritures.

Aux pouvoirs publics et politiques nous recommandons de:

  • Poursuivre les efforts de garantie et de protection du droit à la vie

Conformément aux engagements internationaux régulièrement ratifiés par notre Etat ;

  • Impliquer les leaders religieux/traditionnels dans la lutte contre la vindicte  populaire ;
  • Renforcer l’éducation aux droits humains à l’école et au sein de la famille
  • Rétablir le respect de l’Etat de droit
  • Redorer le blason de l’appareil judiciaire
  • Mettre les moyens à disposition de la Police Républicaine
  • Mettre en œuvre les décisions du relevé du Conseil des Ministres du 29 juin 2016 ;
  • Renforcer la crédibilité de la justice
  • Poursuivre et appréhender les auteurs les Co-auteurs et les complices d’actes de vindicte de populaire ;
  • Documenter les cas antérieurs de vindicte populaire afin de rendre justice aux victimes ;
  • Crédibiliser le milieu carcéral et renforcer la réinsertion sociale des détenus afin de prévenir les cas de récidives.

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